Hier aprèm, rendez-vous pro sur le terrain. J’y vais avec mon scoot, vous savez bien !
Sur place il y a : une ingénieure voirie (qui n’a d’ingénieure que le grade ; pffff elle mériterait bien un article à elle toute seule, tiens !), un prestataire, aka mon mari (quoi, comment, qu’entends ? J’t’ai pas raconté ? Ah nan, c’est vrai…), mon chef, et… moi, donc.
Rien de plus chiant que le sujet de notre réunion, je vais donc t’épargner en ne te barbant pas avec des détails qui n’intéressent personne.
Quand on en a fini, chacun repart de son côté. Je reste juste deux minutes discuter avec mon chef (sur mes doutes concernant les capacités de l’ingénieure à résoudre le problème, mais là n’est pas le sujet).
Puis je monte sur le scoot. Tant bien que mal, car j’avais oublié que j’avais posé des affaires sur le pose-pieds.
Mon chef m’interpelle :
« Tiens, regarde… »
Je me retourne… et là, je perds le peu d’équilibre que j’avais. En gros, t’as bien compris : je me vautre lamentablement.
Oui, je viens de me casser la gueule en public.
Oui, même si le scoot était à l’arrêt.
Oui, j’étais en plein milieu de la rue.
Et oui, devant mon chef…
J’ai quand même pris le temps de répondre : « quoi ? »
Il m’a répondu : « nan, rien, laisse tomber ! » et est parti en se marrant…