J’ai bien dit avec Ragnagna, pas avec mes ragnagna, hein. Nuance. Grosse différence même, parce que Ragnagna vois-tu, c’est une blogueuse elle aussi, et si tu la connais pas encore, je t’invite de ce pas à aller voir par ici ce qu’elle fait, c’est vraiment drôle.
Tout à commencer par mon article de photos de Paris. Que d’ailleurs vous avez plébiscité et je vous en remercie. Donc pour te remercier je vais t’en montrer d’autres ici des photos. Mais sois patient, je blablate un peu avant !
Et donc, Ragnagna, qui a eu pour Noël un super objectif pour son appareil photo, me disait qu’elle regrettait de ne jamais venir à Paris faire de photos parce qu’elle n’arrivait pas à se motiver toute seule (moi non plus j’y arrive pas, mais Loulou est assez compatissant et m’accompagne) (et on reçoit toujours un tas de monde à la maison qui veut visiter Paris, alors j’en profite pour embarquer mon appareil) (même si au final on visite toujours les mêmes trucs du coup). Bref, on s’est dit que ça pourrait être sympa une sortie photo toutes les deux.
Rendez-vous était pris pour le week-end suivant. On se met d’accord sur un thème : Paris en hauteur. Ragnagna nous a donc sélectionné tout un tas de lieux d’où on pourrait voir Paris en hauteur. Elle me dit qu’elle préfèrerait qu’on parte dès le matin, pour les jolies couleurs du matin. Je suis complètement tarée d’accepter alors que je pourrais en profiter pour faire la grasse mat’ lui propose 8h15 pour qu’on puisse même voir le lever du soleil.
Dur dur le réveil le samedi matin, je t’explique même pas. Surtout que l’hiver ayant été relativement clément jusque là, c’est pile poil ce jour-là qu’il a décidé de se rappeler à nous et le premier grattage de voiture de l’année (de tout l’hiver même) a failli me mettre à la bourre.
Mais une fois sur place, on a absolument pas regretté. Paris à cette heure si matinale pour un samedi, c’est idyllique. Pas de voiture, pas de passants, pas (trop) de touristes et le soleil qui se lève sur la Seine.
Quand je te dis que c’est désert le samedi matin !
Ragnagna, dans le RER, elle faisait des mots croisés un peu compliqués avec des définitions énigmatiques (je sais, c'est le but du jeu, mais là c'était vraiment pas facile). On s’est retrouvées à Invalides. Je lui avais au préalable demandé à quoi elle ressemblait parce que bon, la seule image que j’avais d’elle, c’est une petite souris un peu gaffeuse ! Elle s’était présentée comme timide. Moi j’ai pas trouvé : plutôt bavarde et agréable, on a fini par passer la journée entière ensemble jusqu’au coucher de soleil !
Je te laisse maintenant regarder le résultat :
On a commencé par Notre Dame. Et figure-toi qu’on est montées tout en haut. 387 marches au total. Le premier qui me dit : « bah pourquoi vous avez pas pris l’ascenseur ? », il s’en prend une ! Et je me suis dit qu’il fallait absolument que je me remette au sport, ne serait-ce que pour éliminer le petit bidon qui s’est formé après les fêtes me maintenir en forme un minimum : j’avais les cuisses en feu et j’ai bien cru que je recracherais mes poumons avant d’arriver en haut…
Mais la vue qu’on a de là-haut, c’est juste magique, vise un peu :
Comme si on avait pas pris assez de marches comme ça, on a continué par les quais :
Puis pour voir Paris de haut, étape incontournable :
On était jamais montées en haut ni l’une ni l’autre, d’ailleurs Ragnagna bondissait comme une petite folle quand je lui ai dit que oui, on pourrait y aller (en vrai je sais pas si elle bondissait, mais moi j’imagine que oui !).
Comme on est deux cinglées voulait pas attendre dans la queue d’attente gigantissime pour l’ascenseur, on s’est dit qu’on allait monter par les marches. Notre Dame, c’était pas assez pour deux grands sportives comme nous ! Puis on s’est rendues compte qu’en prenant l’escalier, on ne pourrait aller qu’au deuxième alors qu’on voulait aller au troisième étage. Bon alors, on est quand même allées faire la queue pour l’ascenseur… On a appris plus tard qu’en fait, on pouvait monter les escaliers puis rejoindre le dernier étage à partir d’un ascenseur au 2ème. Tant pis, la prochaine fois peut-être.
1h30 d’attente plus tard, j’avais perdu mes mains, mes oreilles et mon bout de nez à cause du froid on entrait enfin dans la grande dame de fer.
Là aussi, ça valait le coup d’attendre :
Pfff, il est pas si grand que ça l'Arc en fait, pas de quoi trimpher !
La lumière du soleil couchant sur les Invalides...
Par contre, si toi-même tu prévois de monter tout en haut de la Tour Eiffel par un bel après-midi d’hiver, pense à prévoir gants, manteau, écharpe, etc., parce que ça souffle là-haut, et pas qu’un peu ! Ca paraît évident comme ça, mais ni l’une ni l’autre n’avions de gants. Puis Ragnagna, c’est une grande folle, elle avait même pas de manteau, parce qu’ elle est pas frileuse. Bah même elle pourtant elle avait pas chaud tout en haut.
Et parce que les bonnes choses ont une fin (sauf le saucisson qui en a deux), il a fallu se séparer et rentrer chacune chez nous.
J’espère que tu auras apprécié la balade avec nous !