Je vais pas t’ennuyer ici avec mes bulletins scolaires où c’était sans cesse la même rengaine : « très bonne élève, mais ne participe pas assez en classe » (tu m’étonnes, j’étais trop occupée à reluquer les garçons) ; sauf en sport : « doit faire des efforts » (surprenant, tiens).
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire. En CP déjà, je rédigeais des rédactions (oui j’étais précoce, mais c’était en fin d’année quand même) (puis j’étais bonne élève, voir plus haut).
Plus tard, quand j’ai eu l’autorisation d’utiliser la machine à écrire qui se trouvait dans la grande armoire chez mes grands-parents, j’en ai inventé des histoires et des histoires. Et je tapais et tapais et tapais.
Au collège, j’ai commencé à participer à quelques concours d’écriture. C’est aussi à cette époque que je me suis mise à noircir pour la première fois les pages d’un journal intime. C’était cucul à souhait quand j’y repense ; il n’y avait vraiment que les mecs qui m’intéressaient. Moi je les intéressais pas beaucoup, mais vu la niaiseté de mes propos, avec un peu de recul, je comprends pourquoi (entre autres) (je pense que les boutons d’acné et l’appareil dentaire ont fait le reste).
Quand je relis ce que j’écrivais vers l’âge de 15/16 ans, je m’impressionne un petit peu plus par contre. C’est vraiment bien écrit par rapport à l’âge que j’avais. Mais alors, faut pas faire une consommation trop excessive de ce que j’écrivais à cet âge-là, ça donne un chouilla envie de se pendre.
Et puis, j’ai arrêté d’écrire pendant plusieurs années. Pas le temps, plus le besoin, je sais pas trop. Je ne voulais plus ou ne pouvais plus.
J’ai recommencé petit à petit lorsque j’étais aux Etats-Unis, pour mon année de Licence. Rien de bien transcendant, j’écrivais un peu ce que je faisais, pour m’en souvenir plus tard. J’avais le projet idiot et un peu naïf d’un roman qui se passerait dans la cuisine qu’on partageait plus ou moins avec des amis. Mais ça a été le début des carnets.
Puis j’ai découvert les réseaux sociaux, j’ai tenu un blog pour notre mariage. Et je me suis mise à écrire ce qui me passait par la tête sur des cahiers qui trainaient.
Et en mai 2011, j’ai ouvert ce blog. Et là, les carnets ne m’ont plus lâchée. Ni ma clé usb d’ailleurs (sauf une fois). Ils me sont indispensables au quotidien. J’en ai un dans mon sac à main. Un dans ma sacoche de travail. Et j’y inscris mes pensées pour les fixer avant qu’elles ne s’envolent.
Je ne peux tellement plus m’en passer que j’en emmène toujours un avec moi en vacances :
Carnet en croisière sur le Nil
(j’y ai consigné une bonne partie de mes vacances,
faudra que je te raconte tout ça un jour…)
Et toi, carnet ou pas carnet ? C’est important pour toi de tout noter ?
C’était ma participation au « lundi parmi tant d’autres » chez Zaza.